En dépit du profond ennui dans lequel nous ont plongé les intervenants on notera les interventions intéressantes de M. Hulot bien que assez peu nombreuses. Il a invité l'auditoire à s'interroger sur l'équité réelle au sein des entreprises, à réfléchir sur l'individualisation réussie d'une gestion collective et, last but not least, comment puiser hors des cadres habituels (ceux qui nous rassurent parce qu'on les connaît) les futurs talents.
Même en prêchant pour sa paroisse, M. Hulot a marqué indéniablement un point. Le nouveau prisme à privilégier est peut-être un changement de (et par) la tête de l'entreprise : sur quels critères va-t-on renouveler un conseil d'administration ?
Il ne faut pas louper le virage de la rupture (vous savez, celle que tout le monde espère. Il faut bien que cette crise serve à quelque chose…). C'est en effet un substrat formidable pour un changement fondamental.
Une chose est sûre : la question qui a initié cette manifestation n'a pas trouvé de réponse ce soir-là.
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