J'ai reçu récemment un message d'une amie qui me faisait un retour sur le salon des entrepreneurs :
"J'ai assisté à deux conférences exceptionnelles hier dont celle sur l'entrepreneuriat social avec Laurent Wauquiez et 7 personnalités du monde de l'entrepreneuriat social (10% des emplois en France, actuellement le seul secteur qui ne connaît pas la crise : 3% de croissance en 2009; plusieurs milliers de personnes dans l'amphi debout en train d'applaudir à toute force, une priorité pour le gouvernement et le grand emprunt)...."
et elle ajoute : "... pour rebondir sur ton blog, tu devrais te
pencher réellement sur cette question car elle contredit un peu ce que
décrit l'enquête Stepstone (voir mon billet), notamment sur les chercheurs d'or et ceux
qui cherchent une promo. La quête de sens devient un critère de plus en
plus important pour les salariés...."
Non seulement, elle a sacrément raison mais c'est un de mes axes de réflexions du moment (billets à venir !). C'est sacrément dans l'air du temps. Le Social Business fait même l'objet d'une chaire à HEC qui a organisé une grande soirée "Générations solidaires" la semaine dernière. Etaient notamment présents Muhammed Yunus, pionner du micro-crédit et prix Nobel de la Paix et Franck Riboud, PDG de Danone. Ce dernier aurait même livré un vibrant plaidoyer pour le social business : "Les entreprises ne sont pas là pour maximiser le profit. Mon rôle est de convaincre mes actionnaires que s'ils veulent voir croître les résultats, il faut qu'ils me laissent donner du sens à l'action de mes salariés. Mon métier, ce n'est pas d'être un financier ou un roi du marketing, c'est de faire que les 65 000 salariés de Danone puissent se regarder dans un glace sans honte. Faire +10% ou +15% de marge n'est pas un moyen de les driver".
En voilà un qui a compris comment communiquer sur son entreprise !
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